Les modes de vie sont aussi uniformes qu’infiniment divers. Chaque famille et chaque personne sont des univers uniques et irremplaçables, exactement comme toutes les familles et personnes de la planète.



La commande elle-même, le programme d’une maison, s’avère être un exercice qui permet de reconnaître, de contrôler et d’apprivoiser l’ego de celui qui la conçoit. Une occasion de comprendre qu’il ne s’agit pas de l’architecte et des possibilités qui entourent l’œuvre, mais surtout des personnes qui vont l’habiter.

« Te souviens-tu que je t’ai toujours dit qu’un jour tu allais construire ma maison ? Eh bien, il semble que ce jour soit arrivé… »
Un jeune couple d’amis, des bénis de l’univers, dont les guides de vie sont le plaisir, le travail, la sincérité, le bonheur et le partage avec les êtres chers. Un lieu de paix, de repos et de fête. Une réponse à un mode de vie.

Une maison, un objet, non ostentatoire, mais cohérent avec les vies et les aspirations correspondantes. Et enfin, mais avec beaucoup d’emphase :
– « Nous voulons que les architectes soient fiers de cette maison, qu’ils la fassent comme ils pensent que cette maison doit être faite, en suivant le déroulement de leur travail ».

C’est une très grande contradiction quand on est convaincu qu’il ne s’agit pas de soi mais en même temps, on est confronté à une possibilité énorme de circuler librement et de proposer des façons de faire. C’est un grand défi, un grand engagement.

Une construction qui utilise les modes de construction traditionnels et courants, en termes de matériaux et de manières de les utiliser. Le béton armé et la brique sont utilisés comme points de départ, ajoutant à partir de là ce que les futurs habitants désirent. Les matériaux ne sont pas mauvais en eux-mêmes, ils existent pour être utilisés.

Cette maison signifiait explorer les limites du suffisant, comprendre que cela ne signifie pas que le luxe n’est pas valable, mais plutôt que le luxe est possible grâce à une gestion efficace des ressources disponibles.
Architectes : Grupo Culata Jovái ; Année : 2021 ; Photographies : Federico Cairoli ;













